La norme ISO 50001 – Système de Management de l’Energie  (SMé)- a été publiée en 2011 par des experts internationaux. Recueil d’exigences, de spécifications, de lignes directrices, elle sert aux organisations qui désirent concevoir, mettre en œuvre, entretenir et améliorer un SMé. Cette norme est applicable, sur base volontaire, à toutes sortes d’entreprises, indépendamment de leur secteur d’activité, leur taille ou leur origine.

Plusieurs réglementations nationales et européennes font référence à cette norme. C’est le cas de la directive 2012/27/EU sur l’efficacité énergétique, dont l’article 8 a été transposé en droit national de la manière suivante : « pour les entreprises visées par l’article L. 612-1. du code de commerce : sous peine de sanctions, un audit énergétique est obligatoire tous les 4 ans sauf si un système de management de l’énergie certifié est mis en place au sein de l’entreprise». Depuis mars 2012, les entreprises qui réalisent des actions d’économies d’énergie dans le cadre d’un SMÉ certifié ISO 50001 peuvent prétendre à la bonification de leurs CEE de 50% ou 100% selon le niveau de leur certification.

Le management de l’énergie est pratiqué à des niveaux très différents dans les entreprises. Evidemment, la part de l’énergie dans les coûts de revient explique en partie ces différences, mais en général, le potentiel de réduction des coûts énergétiques est largement sous-exploité, également dans l’industrie. C’est pourquoi, que la gestion de l’énergie se résume à payer des factures mensuelles, ou qu’elle fasse l’objet d’un programme d’amélioration continue, le sujet du management de l’énergie mérite d’être (re)considéré !

Si le potentiel est grand, la marge de manœuvre l’est moins, car il n’est pas facile de modifier des bâtiments, de changer son parc de machines ou de revoir l’organisation des ateliers. C’est là que l’organisation standard de l’ISO prend tout son sens, car l’entreprise peut l’appliquer en se fixant des objectifs réalistes, en s’assurant les ressources nécessaires pour les atteindre.

L’ISO 50001 s’inscrit dans la lignée des systèmes de management fonctionnant sur le principe de l’amélioration continue, selon la méthode Plan-Do-Check-Act, illustré ci-après par la roue de Deming.

A la phase Plan, on réalise l’état des lieux pour mesurer la performance énergétique actuelle et fixer des objectifs d’amélioration, atteignables grâce à un plan d’action. Il est important que la direction donne l’impulsion et garantisse des moyens, comme une équipe énergie par exemple. L’ISO propose de formaliser cela au moyen d’une politique énergétique. A la phase Do, l’équipe énergie assure la réalisation du plan d’actions, comme installer une nouvelle machine, sensibiliser le personnel. La phase Check consiste à suivre la performance énergétique, afin de détecter des dérives et s’assurer de l’atteinte des objectifs d’économie. Enfin, la phase Act consiste à revoir périodiquement l’organisation pour l’améliorer.

Vos sites industriels ou grands tertiaires ont intérêt à considérer l’ISO 50001 dans le cadre de leur contrat de fourniture. Les équipes d’Enovos France se tiennent à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche. N’hésitez pas à consulter notre site internet (www.enovos.eu) pour découvrir nos offres et services.