La relation fournisseurs/acheteurs s’est profondément modifiée depuis la COP 21.

L’Environnement et l’Energie sont désormais pleinement intégrés dans les gouvernances de l’entreprise.

Certains clients l’ont vite intégré en mettant en place une réelle coordination entre Direction des achats, Direction financière et Responsable RSE/efficacité énergétique face à des fournisseurs qui intègrent dans leurs offres de plus en plus de services énergétiques à la carte et de solutions « vertes ».

 

Prenant en compte cette nouvelle donne, les fournisseurs se sont également adaptés.

Si leur rôle se limitait auparavant à répondre à un cahier des charges uniquement centré sur le prix, ils sont aujourd’hui plus tournés vers une relation d’échanges et de conseils.

 

Le fournisseur est naturellement « attendu au tournant » de la compétitivité tarifaire, mais plus seulement. La prise en compte d’une politique RSE devient donc un des sujets prioritaires au cœur des débats entre acheteurs et fournisseurs.

Pour être crédible face à ces clients, le fournisseur a évolué en mettant en place sa propre politique RSE. Il doit désormais être suffisamment structuré pour intégrer les compétences nécessaires et anticiper les obligations de demain.

Si les grands groupes ont su prendre rapidement la mesure de l’importance d’optimiser leur consommation et de véhiculer une image « propre », il reste cependant encore beaucoup de travail à faire sur les ETI et PME, plus cloisonnées dans leur organisation.

 

Le métier d’acheteur d’énergie aujourd’hui s’est donc complexifié ; la création de poste
d’ « Energy Manager » en témoigne.

Celui du fournisseur évolue également en intégrant dans leurs effectifs commerciaux de nouveaux profils d’ « Energy Adviser ».

 

Sans nul doute, un des enjeux de Gazelec 2017 qui sera sûrement au cœur de nos débats.